Si le cacao ivoirien n’est plus en odeur de sainteté avec le marché mondial, ce n’est pas le cas pour l’anacarde. La Côte d’Ivoire a, en 2020, glané un record mondial de 849.000 tonnes de production de noix de cajou. Du coup cette filière est davantage prisée, d’où l’implantation, dans les brefs délais, d’une usine de transformation à Sikensi.

L’or gris d’Eburnie fait son bonhomme de chemin sur le marché international. Depuis 2015, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial d’anacarde. A l’instar de plusieurs entreprises, African Diamond Company projette de mettre sur pieds, une usine de traitement d’anacarde à Katadji (Sikensi). Cette usine produira 20.000 tonnes la première année après son installation, puis 10.000 tonnes de plus l’année d’après. A en croire Tibet Magloire, consultant de ladite société, 350 emplois seront générés dès l’entame des activités.

Cette initiative s’inscrit dans le projet de l’exécutif ivoirien vis-à-vis de la filière anacarde. Notons que le gouvernement ivoirien a annoncé le lancement d’une zone industrielle de transformation de noix de cajou. Ce projet qui verra le jour d’ici 2022, s’étendra sur 15 hectares et sera basé à Bondoukou.

Outre cela, l’anacarde se retrouve davantage dans les rayons des supermarchés et autres grandes surfaces du pays. Ce qui sous-entend que les ivoiriens commencent à y accorder de l’intérêt, contrairement aux années précédentes.

James Kadié