Les sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire demandent au gouvernement ivoirien, de meilleures conditions de travail, dans l’optique de réduire la mortalité infantile.

Le 05 mai dernier, l’Association des sages-femmes ivoirienne (ASFI) a célébré la journée internationale des sages-femmes et maïeuticiens. Quelques jours plus tôt, l’association a tenu des journées scientifiques à Aboisso. Ce lundi 03 mai, en prélude des festivités, Mme Yao née Diallo Awa présidente de l’ASFI a exprimé un vœu cher. Elle souhaite davantage d’investissements dans leur structure pour améliorer leurs conditions de travail et réduire la mortalité maternelle et néonatale.

C’est d’ailleurs ce que traduit le thème choisi pour ces journées scientifiques, à savoir: « Les chiffres parlent d’eux-mêmes, investissez dans les sages-femmes ».
Tout décès d’une mère et d’un enfant lors d’un accouchement est à déplorer
a déclaré Mme Yao, avant de rappeler certaines causes de mortalité. Ce sont entre autres les coupures d’électricité, le mauvais état des routes et les mauvaises conditions de travail.

Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Pierre Dimba, était présent lors de l’apothéose. Il leur a promis de satisfaire leurs requêtes.
Rappelons que le gouvernement ivoirien a annoncé un investissement de 1,6 milliards FCFA pour réduire
le ratio de mortalité maternelle de 614 à 417 pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité infanto-juvénile de 91 à 59 pour 1 000 à l’horizon 2024,
selon un communiqué du 03 avril 2019, à l’issue d’un conseil des ministres.
James Kadié