Lors d’une rencontre ce mardi à son ancien QG de campagne, L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer le comportement « ingrat » de certains cadres de ce qui était encore le FPI et qui était alors le parti politique au pouvoir, avec l’acquitté de la CPI comme président de la République.
Laurent Gbagbo a ouvert le chapître politique de son programme au palais de la culture ce 9 août 2021, avec l’annonce de la création d’un nouveau parti politique. Le 10 du même mois, au cours d’une rencontre à son QG de campagne, il fait une déclaration de remerciements et d’encouragements destinée à la base militante de sa lutte politique, tout en en tançant l’attitude « ingrate » de certains cadres vis-à-vis d’elle (la base militante), sous son magistère.
Vous avez été élu en 2001, depuis lors vous avez tourné le dos à la base. En 2021 vous revenez être candidat. Vous pensez qu’on va vous voter ? Il y’en a qui on eu 2%. Je sais tout ça (…).
Je voulais saluer ici tous nos militants
de base. Ceux qu’on ne salue jamais, mais dont on sollicite les voix pour les campagnes, je voudrais les saluer. Tous ceux qui sont partout, au nord, au sud, au centre, à l’ouest, à l’est, qui sont dans les villages, tous ceux qui se mobilisent quand il y a une compétition, tous ceux qui se sont mobilisés pour qu’on commence à libérer nos prisonniers, dont moi même. Je voudrais les saluer et leur dire merci. Restez mobilisés car la lutte continue.
a-t-il relevé.
Notons que certains lieutenants et autres collaborateurs de Laurent Gbagbo se sont présentés aux dernières élections législatives en Côte d’Ivoire cette année, qui en candidature indépendante, qui sous la bannière du la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Paix (EDS). Nombreux d’entre eux ont perdu dans leurs localités respectives où ils se sont portés candidats.
Laurent Gbagbo a récemment instruit ses collaborateurs quant à la création d’un nouveau parti politique qui verra le jour dans les semaines à venir et avec lequel il compte reprendre la lutte, en vue de la reconquête du pouvoir d’État.
Olivier Gbadié